Actualité

 

Bouleversant témoignage

 

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Un miracle vivant...

Mon témoignage de vie : un message d'espérance et la preuve qu'il ne faut jamais céder au découragement complet, qu'il ne faut jamais condamner qui que ce soit à l'échec définitif...

Je suis venu au monde dans un univers familial qui m'a procuré un confort matériel et affectif.

Cependant, cette famille bourgeoise avait ses fragilités. Notamment mon père et ma mère, sujets à des accès dépressifs.

Il y aura plus tard deux suicides : mon père et mon frère, l'ainé de la famille.

Ma mère fera plusieurs séjours en clinique psychiatrique.

Une de mes sœurs deviendra  dépendante du jeu.

Une pathologie familiale n'épargne aucun milieu social.

J'étais l'avant dernier de 5 enfants. Très vite s'est déclaré chez moi une inaptitude à vivre normalement. J'étais pourvu d'une sensibilité exacerbée, d'une anxiété constante, d'un égocentrisme très prononcé. Des peurs multiples m'amenaient à me réfugier dans un monde virtuel, fait de rites, de manies, d'actes obsessionnels.  J'étais en butte aux tics et aux tocs.

Provoquant sans cesse l'inquiétude de mon entourage, je fus considéré comme le vilain petit canard, comme un oisillon tombé dans une nichée qui n'était pas la sienne. Plus je grandissais, plus je me débattais face à la réalité environnante. Voulant faire plier mes proches à mon fonctionnement, je devenais un petit tyran domestique. Je réclamais toujours plus d'intérêt à mon égard, je faisais tourner les membres de cette cellule familiale sur mon manège.

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A la différence de mon frère et de mes sœurs, ma scolarité fût des plus chaotique. Je ne travaillais que dans les matières qui trouvaient un écho chez moi, et elles n'étaient pas nombreuses.

De plus, il fallait aussi que les enseignants me plaisent. Aussi, après la troisième, afin de me permettre de rattraper mon retard et de libérer la famille de mon fonctionnement perturbateur, mes parents décidèrent de me mettre pensionnaire dans un collège privé religieux, à 30 kilomètres de notre domicile. Je ne rentrais que le samedi ou le dimanche. C'est là que je fis connaissance avec l'alcool. En fin de semaine, nous sortions en groupe de camarades, et mes premières prises d'alcool me firent comprendre quel merveilleux médicament c'était !! Le nectar de Bacchus me transformait, et rendait le timide et solitaire jeune homme que j'étais alors en leader et bout en train.

J'ai donc poursuivi mon existence et mes études, mettant ponctuellement l'alcool pour m'affirmer en cas de besoin.

Parallèlement un mal-être s'installa en moi. Un mal de vivre dont les symptômes étaient des angoisses insurmontables, des obsessions, l'envie de me mutiler. J'entamais un processus de « scarification » avec des lames de rasoir, suivi de phases anorexiques où je voulais me vider de tout élément vital. Mes parents très inquiets m'incitèrent à entamer une psychanalyse.

Je ferai ce genre de traitement durant une quinzaine d'années.

J'avais 22 ans lorsque mon père s'est suicidé.

J'étais alors étudiant et ce fût pour moi l'occasion de sombrer dans une alcoolisation bien plus forte. Je commençais un chemin pour accéder à une forme de toute puissance : instincts débridés, assouvissement des désirs, fuite en avant, provocations constantes grâce à la prise d'alcool3

Puis vint le temps où j'alternais des phases critiques d'angoisses, des tocs, actes obsessionnels qui augmentaient cette angoisse.

Je me shootais avec des alcools forts, comme un toxico, après m'être enfermé dans ma chambre.

Cela pouvait provoquer des accès de délire. Une fois, alors que j'étais chez ma mère, celle-ci dans la douleur et dans la honte me vit emmené par le SAMU à l'hôpital, ligoté dans une camisole de force.

Je commençais également une série de tentatives de suicides. En l'espace de trois ans j'en ferai 7.

A l'âge de 27 ans je fais une première cure de dégout dans une clinique privée. On me sèvre trop vite et je tombe en crise de délirium. Je me retrouve toute une nuit bras et jambes maintenues par des sangles sur un lit médicalisé, enfermé dans une chambre capitonnée. On me donne ensuite de l' «espéral» puis on me fait boire de l'alcool, afin de me rendre malade. Le cœur s'accélère subitement, on devient tout rouge, on a comme une migraine ainsi que des nausées. On pensait à l'époque que le malade ainsi parviendrait à la peur et au dégout de l'alcool. On sait aujourd'hui que cette méthode est dangereuse et non crédible.

Lorsque je sors de cette clinique, je reste abstinent 6 mois puis je rechute. Abstinence solitaire où le dernier mois, les angoisses et les obsessions reviennent en force. L'alcool est alors là pour me sauver du pire, « l'enfer de vivre avec moi-même ».

Puis je deviens enseignant en Arts-Plastique dans l'enseignement public, en collège prioritairement. Je fais mes premières armes à Rouen. Grâce à Dieu, jamais les élèves ne me verront soûl en cours. Au début, je bois que lorsque je quitte mon travail, et là je fais la tournée des bars. Après une mauvaise nuit je reprends  mon travail à jeun, arrivant pâle et affaibli.

Les élèves m'ont toujours manifesté de la bienveillance, devant ma fragilité qui me rendait plus accessible encore.

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Quelques années plus tard, mon alcoolisation sera suffisamment violente pour que je ne puisse sortir de chez moi. Je brillerai alors par mes absences...

Je dois dire en passant que toute ma vie je n'ai eu que de la bienveillance donnée par qui que ce soit. Et pourtant j'ai été dépendant de l'alcool durant plusieurs années. Je suis la preuve vivante que l'on ne devient pas alcoolique à cause des autres mais que l'on porte cela en soi dès le départ.

A l'âge de 30 ans, alors enseignant au collège Paul Bert de Fécamp depuis un an, je fais une tentative de suicide suffisamment grave pour passer une nuit entière en réanimation, veillé par une équipe médicale. Je suis mis en arrêt de longue durée avec obligation de me faire soigner en hôpital de jour. Dans cet univers psychiatrique, je vais connaître le sommet  de la dégradation mentale et l'outrance de l'alcoolisation.

Phases de délire, phases d’anorexie mentale, prises d'alcool en solitaire, perte d'identité. 8 jours de ma vie vont disparaître à jamais de ma mémoire...

Durant la première année, je vais perturber ponctuellement le groupe de patients. Il faut me retirer un temps afin que je me récupère, et que les infirmiers récupèrent les autres....

Durant la seconde année, je ne provoque plus car je suis assommé par tout l'alcool que je prends, je m'en imbibe littéralement, à tel point que mon corps suinte de l'acidité de ce produit. A la fin, le médecin ne voit comme solution que de me bousculer verbalement. Cela marche, je reprends l'abstinence dans un ultime sursaut et je peux sortir libre, à jeun…

Je reprends le travail à Fécamp, reste abstinent 6 mois puis je rechute…

Là, de 35 à 36 ans, j'entame ma descente aux enfers..Abstinences suivies de rechutes terribles. Je tombe progressivement dans la dépendance totale.

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Je ne bois plus pour vivre mais je vis pour boire. Enfermé chez moi, sans me laver, sans manger, je bois, je bois, un litre de whisky par jour.. Parfois un litre de Ricard, quasiment pur.

Forçant ma porte, mes amis me découvrent à chaque fois dans un état à faire peur, et  je suis emmené en urgence à l'hôpital. Ceux qui m'aiment n'en peuvent plus. Ils me font comprendre que cela ne peut plus continuer, que je vais me retrouver seul et que ma destruction totale est imminente. Alors je réagis, je fais le choix de suivre une cure aux Essarts. Là j'en apprends bien plus sur la maladie alcoolique, et sur le fait qu'elle touche n'importe qui. Mais je ne prends pas ensuite les précautions nécessaires pour me faire aider à long terme, et au bout de 6 mois je rechute à nouveau. Et rebelote, le cycle infernal est enclenché...

Je touche enfin mon fond moral lors de ma troisième cure à Orthez dans le Sud-Ouest de la France. La souffrance est insupportable, la défaite intérieure est totale, l'échec est complet.

C'est dans ce contexte que j'entends les témoignages de membres des Alcooliques Anonymes.. Là un déclic se produit. Je peux m'identifier à la galère qu'ils ont vécu, je vois qu'ils vont bien.. S'ils ont pu sortir de cet enfer ; pourquoi pas moi ? Ils témoignent du fait qu'il y a la possibilité de vivre sans alcool, et de vivre vraiment bien.

La première réunion A.A. que je fais confirme cet état de fait.

Et se sont principalement les regards d'amour gratuit portés sur ma pauvre personne réduite à l'état d'épave qui éveillent en moi le goût de vivre. Ce n'étaient pas forcément des pratiquants catholiques ni des croyants. Mais leur amour pour moi à provoqué ce miracle ; j'avais le droit de vivre, j'étais important pour ceux qui me comprenaient le mieux.. Ce fut une nouvelle naissance.

C'est l'amour totalement gratuit qui m'a sauvé..

C'est le 21 septembre 1986 que j'ai déposé le dernier verre.

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« Alcooliques Anonymes » fût ma planche de salut...

Je fis mon maximum pour tout prendre de cette association…

Arrivé non croyant, mais exsangue, j'avais conscience qu'il fallait que je rentre dans le programme de restructuration qui était proposé. Programme spirituel d'action, où la notion de s'en remettre à une puissance supérieure à soi-même permettait d'accéder à une nouvelle vie.

Sans le savoir, je préparais le terrain de mon cœur et de mon esprit à la rencontre de Celui qui allait changer ma vie du tout au tout.

En effet, quelques mois plus tard, Je fus l'instrument d'une expérience spirituelle radicale. Comme un électrochoc des plus bénéfique... Un moment d'éternité qui me transforma, un éblouissement qui changea en un instant mon regard sur toutes choses.

 Je fus rempli de la miséricorde de Dieu le Père.

Ce courant chaud, ce flot d'amour qui me traversait fit sauter les dernières cloisons intérieures qui bloquaient encore l'accès à la vraie vie..

Dieu venait de m'embrasser dans un pardon et dans un amour sans limites.

Alors durant trois années, je vécu dans un émerveillement continuel. J'avais une énergie à faire pâlir un régiment entier. Je pris du service en Alcooliques-Anonymes, sur le plan régional jusqu'à un haut niveau. J'ouvris un groupe A.A. dans la ville de Fécamp. Tout me réussissait, je brillais aux yeux des autres par mes actes et par mes paroles. Et insidieusement l'orgueil spirituel se logea en moi. Cela aurait pu continuer ainsi avec le risque que je devienne quelque peu « Pharisien ».

Fort heureusement, après avoir rencontré le Père et bénéficié de sa puissance divine, je fis la rencontre du Christ, le Fils unique, doux et humble de cœur, celui qui nous rassemble aujourd'hui.

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Le 6 juillet 1990, Colette C. que j'avais connue lors d'une réunion ouverte en Alcooliques-Anonymes, m'emmena à Lisieux.

Lors de cette première visite, je « flashais » littéralement sur Thérèse. Comme diraient les jeunes aujourd'hui, j'ai tout de suite « kiffé » Thérèse de l'Enfant-Jésus. Je la voyais comme une grande sœur très belle dans sa pureté spirituelle, et totalement accessible.

Elle aussi, toute jeune, avait vécu une part de névrose.

Avant que Jésus lui donne la grâce de la guérison, elle aussi avait quelque peu perturbé sa famille par sa sensibilité excessive, ses larmes qui coulaient pour un rien...

Mais le Christ l'a rendue forte.

Sainte Thérèse m'a touché au plus profond de moi-même. Je me suis laissé entraîné par elle et c'est ainsi que j'ai appris à connaître et à aimer son bien-aimé, son Seigneur et maître Jésus-Christ. Je me donnais à lui, entièrement avec une audace toute Thérésienne. Je lui offrais ma vie, et il me prit au mot. Progressivement, il mit sur ma route le nécessaire pour que je me confronte à mes fragilités intérieures, à mes blessures. Cela me permit de descendre de ce piédestal où j'étais monté durant trois ans.

La puissance divine du Père m'avait permis

le dépassement de moi-même,

l'humilité du fils dans son humanité me permit

l'arrachement de moi-même :

l'arrachement de mes illusions, de mes suffisances personnelles.

J'ai pu ainsi acquérir l'humilité indispensable à tout vécu évangélique. Pauvre parmi les pauvres. Reconnaître ma pauvreté intérieure en lien avec celles des autres, des paumés, des blessés de la vie. Accepter cette pauvreté, voire l'aimer comme Thérèse a pu le faire pour elle. Aimer ma petitesse et ma faiblesse, dans la joie d'attirer la tendresse et la grâce de Dieu.

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Je me suis peu à peu humanisé et je fus aimanté par Jésus. L'aimer et le vivre toujours plus. Toujours plus.

J'allais ponctuellement mais régulièrement à Lisieux où Thérèse m'attendait pour me permettre de vivre à chaque fois un temps de grâces d'une force et d'une portée toute particulière. Comme Colette m'avait emmené dans ce lieu saint, moi aussi j'emmenais à mon tour à Lisieux ceux qui acceptaient de rencontrer Jésus au travers de Thérèse.

Avec Jésus, Thérèse est rentrée dans ma vie. Elle ne m'a jamais lâché. C'est à Lisieux que j'ai eu le désir d'aller vers la prêtrise. Un désir très fort suivi de la grâce des larmes. J'en parlais à l'évêque du moment ; celui-ci m'invita à discerner pendant deux ans et à m'engager dans des services d’Église.

Après ces deux années, il me demanda sans explications de me préparer au diaconat permanent. J'ai vécu alors l'obéissance....

Le Seigneur me voulait là où j'avais pris racine, au milieu de ceux qui faisaient partie de ma vie. Dans la grande proximité de ceux avec qui je partageais mon quotidien.

C'est en 1993 que j'ai adhéré à la Fraternité St Jean-Baptiste. Cela m'a permis de nourrir ma foi chrétienne en lien avec les malades de l'alcool et leur entourage. 

Cependant lors de mes visites à Lisieux, revint constamment l'éventualité de la prêtrise. Des prêtres eux-mêmes en fin de confession et des pèlerins de rencontres me disaient que j'étais appelé à devenir prêtre.

Pourtant, aucun appel concret de la part de l'instance diocésaine. Cependant, je pris connaissance que Thérèse elle-même avait voulu être apôtre et prêtre. Elle ne pouvait pas le vivre concrètement bien sûr mais elle a pu ainsi acquérir une âme de prêtre et aider, accompagner des prêtres dans le vécu de leur ministère. Elle m'a fait comprendre qu'à mon tour, je pouvais être appelé à vivre un ministère diaconal avec une âme de prêtre, les soutenant et offrant pour eux.

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C'est finalement le 7 mai 2000 que je fus ordonné diacre en l'Abbatiale de Fécamp, devant 800 personnes. Là fut mentionné mon alcoolisme, mon passage des ténèbres à la lumière. Mes frères alcooliques abstinents qui étaient présents se sentirent pleinement reconnus par l’Église.

Un des leurs était ordonné comme signe sacré du Christ serviteur, comme ecclésiastique à part entière. Certains de ces frères purent alors se réconcilier avec cette Église qui s'ouvrait à eux.

Les missions dans le monde qui m'ont été données : L'écoute et l'accompagnement des jeunes en milieu laïc, jeunes souvent sans repères. Être signe du Christ au milieu des non-croyants ainsi qu'au milieu des blessés de la vie, des malades de l'alcool et de leur entourage.

Vivre cela par l'écoute et la présence aimante, en m'oubliant afin de laisser transparaître en moi celui qui m'habite, Jésus porteur de la bonne nouvelle.

Depuis cette ordination, je vis mon ministère de diacre permanent en plénitude dans tous les domaines. Je réalise que la maladie de l'addiction que je porte en moi est une grâce. Elle nécessite une exigence personnelle qui m'amène à me travailler, à me remettre en cause chaque jour, à chaque instant du jour s'il le faut, et cela par la grâce de Dieu.

Car Dieu souhaite que je sois le plus en harmonie avec moi-même , avec les autres, avec la réalité qui se présente.

J'ai compris que tout au long de ma galère, l'ennemi c'était moi-même. Que ceux qui m'avaient mis des coussins sous les fesses ne m'avaient pas aidé, bien au contraire. Ce sont ceux qui m'ont le plus bousculé et renvoyé aux conséquences de mes actes qui m'ont permis de m'en sortir. Dieu lui-même a fait cela pour moi.

Dieu s'est fait pour moi toujours fidèle, mais semblant silencieux et absent, le temps que je comprenne.

Pour donner un exemple : durant ma préparation au diaconat, mon frère s'est suicidé ; ma mère est morte deux ans après, puis ma sœur ainée a suivi. Je n'ai pas rechuté pour autant.

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Cela m'a permis de comprendre qu'ayant retrouvé ma responsabilité d'être, je pouvais donner de bonnes réponses à des évènements des plus douloureux, avec l'aide de Dieu bien sûr.

Combien cela peut m'aider d'avoir cette certitude que tout commence par moi par la grâce de Dieu.

Quant à Thérèse, elle est toujours là bien présente. Elle m'aide à approfondir ma spiritualité, mon amour gratuit pour le Dieu trinitaire, mon amour gratuit pour qui que ce soit.

Vouloir aimer en Christ mon prochain comme moi-même,

par la grâce de l'Esprit Saint, afin de réjouir le cœur du Père.

Un amour miséricordieux pour chacun de ceux qui se trouvent dans ma vie, même pour un instant.

A sa suite, j'emprunte « sa petite voie ». Accepter avec joie d'être petit et démuni comme un enfant, sachant avec confiance que Jésus va me prendre dans ses bras pour monter l'escalier de la sainteté, comme un ascenseur divin. Cette sainteté à laquelle nous sommes tous appelés. Petit et démuni comme un enfant mais volontaire et soucieux de faire plaisir à Jésus, levant mon petit pied sans cesse pour monter une marche. Dieu me transfigure selon son plan d'amour uniquement si je le désire, si je prépare le terrain, si je lui dis « OUI ».

Jésus m'a fait comprendre grâce à Thérèse qu'il ne me guérirait pas de toutes mes blessures ; mais que si j'apposais avec amour et confiances mes blessures sur ces plaies glorieuses, il ferait de mes blessures une source d'apostolat.

Voilà... Je reviens de très loin, je reviens d'un passé où j'ai vécu le non-sens de me détruire et de faire du mal aux autres.. Aujourd'hui, le Seigneur transforme sans cesse en moi mon passif en actif, pour sa plus grande gloire.

Il me veut apôtre de la miséricorde, samaritain de l'espérance.

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Pour terminer :

Trois phrases de Sainte Thérèse de l'enfant Jésus

qui sont si importantes :

« C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière ».

« Dans le cœur de l’Église ô ma mère, je veux être l'Amour ».

« Aimer c'est tout donner et se donner soi-même ».

 Jean-Loup N. diacre permanent : 7 novembre 2014.